En 2025, il devient impossible de scroller LinkedIn ou de lire une newsletter B2B sans tomber sur une vidéo. Les décideurs consomment du contenu comme tout le monde – ils restent des humains avant d’être des titres sur LinkedIn. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas besoin d’un studio hollywoodien ou d’une grosse équipe de production pour exister. Ce qui compte, c’est d’apporter de la valeur, de façon simple et authentique.
Aujourd’hui, ce qui fonctionne vraiment en vidéo B2B, c’est bien ça : l’authenticité. On oublie la production léchée avec des caméras cinéma et un fond vert parfait. Une vidéo tournée à l’iPhone, avec un micro-cravate et un peu de lumière naturelle, suffit largement. Ce qui compte, c’est le message et la façon dont vous vous connectez avec votre audience.
Les formats qui performent le plus sont ceux qui paraissent simples mais qui répondent à un vrai besoin. Par exemple, une FAQ vidéo où vous répondez à une question fréquente de vos clients. C’est direct, utile et rassurant.
Un autre format qui marche très bien : les “How I” plutôt que les “How to”. Plutôt que d’expliquer une méthode comme si vous donniez un cours, racontez votre expérience personnelle, avec vos erreurs et vos apprentissages. C’est ce qui crée de la proximité.
Enfin, n’oubliez pas de recycler le contenu existant. Un bon post LinkedIn, un webinar ou même un article de blog peuvent devenir plusieurs vidéos courtes et percutantes.
Évidemment, chaque plateforme a ses codes. Sur LinkedIn, privilégiez les vidéos courtes, une à deux minutes au maximum, avec des sous-titres et un hook dès la première seconde. Sur YouTube, en revanche, les guides plus longs fonctionnent très bien, surtout s’ils reprennent vos meilleurs articles optimisés SEO. Cela vous permettra de capitaliser sur votre contenu et d’élargir votre visibilité.
Pour vos premiers pas, je vous conseille de lancer une mini-série de quatre vidéos autour d’un thème précis. Cela vous force à réfléchir en séquence et à créer un rendez-vous avec votre audience. Sinon, vous pouvez aussi démarrer par un podcast filmé, c’est une excellente porte d’entrée dans le monde de la vidéo sans se mettre la pression du format “pub”. Au final, ce qu’il vous faut, c’est un bon smartphone, un micro-cravate, un bon éclairage naturel et une personne à l’aise à l’oral. Côté techno, des applications comme CapCut ou InShot suffisent largement.
Attention quand même, il y a des pièges à éviter. Les vidéos de quatre minutes avec une intro corporate, une musique stock et un CEO qui lit son prompteur, c’est niet. Les pubs directes qui n’apportent aucune valeur ajoutée non plus. Et surtout, évitez d’attendre d’avoir “le bon matériel”, “le bon studio” ou “la bonne idée”. Ce moment n’arrivera peut-être jamais.
Au final, ce qui compte, c’est d’avancer. Faites, testez, ajustez. Il vaut toujours mieux publier une vidéo “bien” cette semaine que de rêver pendant six mois à un projet parfait qui ne verra jamais le jour.
Souvenez-vous: le bon format, c’est celui que vous pouvez répéter régulièrement, et facilement.
